
Nuisibles et invasifs
Plouhinec vous informe sur les nuisibles et espèces invasives (frelons asiatiques, plantes envahissantes) et les démarches à suivre pour les repérer et agir.
Les frelons asiatiques
Le frelon asiatique, espèce introduite accidentellement et qui est désormais bien implantée sur nos territoires, porte notamment atteinte aux abeilles domestiques et à la biodiversité en général.
La communauté de communes anime un réseau de référents frelon avec lesquels elle expérimente des actions de lutte.
Un réseau de référents frelon asiatique
Un référent frelon asiatique est disponible dans chaque commune et peut être mobilisé pour confirmer la présence d’un nid de Frelon asiatique. En cas de présence de nid, vous êtes invités à vous rapprocher de la mairie afin de prendre un rendez-vous, pour faire passer le référent, pour validation de l’intervention.
Préalablement, reportez-vous au guide d’identification du Muséum Nationale d’Histoire Naturelle.

Les plantes invasives

Avec la mécanisation et la disparition des petites exploitations agricoles, de nombreuses parcelles, notamment sur le littoral se retrouvent en état d’abandon et envahies pas des plantes invasives, favorisant la diminution de la biodiversité et la fermeture des milieux.
En complément des interventions menées dans les espaces naturels protégés par les éco-gardes et le chantier d’insertion du CIAS (Centre Intercommunal d’Action Sociale), le service Espaces naturels, Randonnée et Patrimoine de la communauté de communes du Cap Sizun – Pointe du Raz, contribue activement à la sensibilisation des habitants.
Dans cette optique, un guide d’information a récemment été élaboré en partenariat avec les deux communautés de communes voisines. Ce document, destiné au grand public, est disponible en mairie au format papier.
Essences exotiques – Quelle réglementation ? Quelles obligations ?
Les essences exotiques envahissantes, qu’elles soient animales ou végétales, se caractérisent par leur caractère exogène au territoire national et leurs impacts négatifs, potentiels ou avérés, en matière de biodiversité, d’économie ou de santé publique. La réglementation en la matière fait son apparition en 1992 au niveau international, avant qu’un cadre d’action ne soit institué au niveau européen en 2014.
En France, la notion « d’essences exotiques envahissantes » a été introduite par la loi n° 2016-1087 du 8 aout 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. L’article 4 stipule que « toute personne responsable d’un préjudice écologique est tenue de le réparer ».
Autrement dit, il appartient à chaque propriétaire de gérer à la parcelle lui appartenant le traitement de toutes invasives.
Quelles sont les principales espèces végétales invasives présentes à Plouhinec et dans le Sud Finistère, et quelles sont les recommandations pour les propriétaires privés ?
Sur le territoire Sud Finistérien et sur Plouhinec, on peut recenser plusieurs invasives telles que la renouée du Japon, l’herbe de la pampa, l’arbre à papillons, la griffe de sorcière, le laurier palme, le rhododendron pontique ou l’impatience de l’Himalaya notamment mais aussi certaines essences de bambous. La liste est non exhaustive.
Dans le cadre de plantations sur les espaces privés, il convient à chaque propriétaire de s’assurer avant achat, du potentiel caractère invasif de la plante souhaitée. Si le caractère invasif est avéré, il vaut mieux s’abstenir d’en faire l’acquisition. Pour les parcelles privées contenant déjà des invasives, chaque propriétaire est invité à les détruire définitivement.
Quelles actions la commune de Plouhinec mène-t-elle face à la prolifération des espèces végétales invasives sur son territoire ?
Sur les deux dernières années, un constat de prolifération d’essences invasives a été établi sur le territoire plouhinécois, notamment concernant le laurier palme, la renouée du Japon, la griffe de sorcière ou encore l’herbe de la pampa.
Depuis 2022, la ville de Plouhinec mène des actions, notamment dans le bois de Locquéran, pour contenir la prolifération du rhododendron pontique et du laurier palme. Depuis 2024, et avec le concours du CIAS du Cap Sizun via une convention de coopération, la ville a mis en place un plan de gestion coordonné des espèces invasives sur l’ensemble des propriétés dont elle assure la gestion et l’entretien.
À l’échelle de la commune, une première phase a également été engagée : elle consiste en un repérage cartographique des zones concernées par la présence d’espèces invasives, permettant de distinguer les terrains privés des terrains publics pour organiser leur gestion.
Dans le cas où des espèces invasives sont identifiées sur des terrains privés n’appartenant pas à la collectivité, les propriétaires sont informés par courrier afin qu’ils procèdent à l’entretien de leurs parcelles, selon les mêmes modalités que celles prévues pour les terrains en friche ou les obligations d’élagage.
Et avec la communauté de communes du Cap Sizun, quel partenariat ?
Pour rappel, la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI) est une compétence confiée aux intercommunalités (métropoles, communautés urbaines, communautés d’agglomération, communautés de communes) par les lois de décentralisation n° 2014-58 du 27 janvier 2014 et n° 2015-991 du 7 août 2015, depuis le 1er janvier 2018.
A chaque invasive, une démarche spécifique à adopter. C’est pourquoi, il est demandé aux propriétaires concernés la plus grande vigilance quant à la prolifération et la gestion de celles-ci.
Dans ce cadre, la communauté de communes du Cap Sizun Pointe du Raz a réalisé une plaquette d’information de la population sur les modalités d’intervention à prendre en matière de gestion des invasives jusqu’au traitement de celles-ci via les déchetteries.